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La Guinée a réaffirmé ses engagements en matière de lutte contre le changement climatique en présentant ses Contributions Déterminées au Niveau National (INDC). Plusieurs projets d’adaptation et d’atténuation ont été soumis en collaboration avec des partenaires tels que le PNUD et la Banque Africaine de Développement (BAD). Une communication sur « Les écosystèmes de la mangrove » a également été faite au pavillon de la Francophonie, soulignant l’importance de la préservation des mangroves pour les communautés locales.
La participation guinéenne, marquée par une délégation d’une cinquantaine de personnes, a permis d’établir de nouveaux partenariats et de lancer des projets de reboisement de centaines d’hectares. Les discussions engagées visent à renforcer les stratégies nationales de lutte contre le réchauffement climatique et à poursuivre les actions pour le bien des populations impactées.
Face à la lenteur des financements promis, notamment les 100 milliards de dollars, la Guinée reconnaît l’importance de développer des solutions internes. Le directeur national de l’Environnement plaide pour une meilleure Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE), la réhabilitation des zones dégradées, le développement des énergies renouvelables, et l’agriculture intelligente. Il souligne que l’Afrique doit renforcer ses propres efforts pour ne pas dépendre uniquement des financements internationaux.
La Guinée, comme de nombreux autres pays africains, reste confrontée aux défis du changement climatique qui affectent directement ses écosystèmes, ses communautés et son développement économique. Si les engagements pris lors des COP restent importants, leur mise en œuvre dépend largement d’un financement adéquat et d'une coopération internationale renforcée.
Cependant, dans le contexte actuel où les financements internationaux peinent à atteindre les objectifs fixés, notamment les 100 milliards de dollars promis lors de la COP15, la Guinée, consciente de la nécessité d’agir de manière urgente, se tourne de plus en plus vers des solutions internes et locales.
Le pays met en avant l’importance de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) pour optimiser l’utilisation de ses ressources hydriques, mais également de l’agriculture durable et intelligente face aux enjeux de sécurité alimentaire et de préservation des sols.
Les autorités guinéennes insistent également sur la réhabilitation des zones dégradées et la promotion des énergies renouvelables, qui offrent non seulement des solutions à la crise environnementale, mais aussi des opportunités économiques locales.
Pour ce faire, la Guinée appelle à un partenariat renforcé entre les secteurs publics et privés, ainsi qu’à une forte mobilisation des acteurs communautaires. L’objectif est de mettre en place des mécanismes adaptés de financement climatique, tout en encourageant l’innovation et les initiatives locales.
En résumé, si la Guinée continue d’œuvrer pour le respect de ses engagements climatiques, elle se doit aussi de bâtir une résilience propre et un développement durable fondé sur ses ressources, ses savoirs et sa capacité à adapter ses politiques aux réalités locales. C’est dans cette optique que la Guinée et l’Afrique en général doivent continuer à innover, tout en exigeant de la communauté internationale un soutien financier et technique à la hauteur des enjeux.