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En Guinée, pays souvent qualifié de "château d'eau de l'Afrique de l'Ouest", la crise de l’eau demeure paradoxalement une réalité préoccupante pour de nombreuses communautés.
Face à cette urgence, le Gouvernement Guinéen se sont engagés dans une nouvelle initiative pour améliorer l’accès à l’eau potable et assurer une gestion durable des ressources hydriques. Ce projet ambitieux vise non seulement à réduire les pénuries d’eau, mais également à renforcer les infrastructures de distribution tout en préservant les écosystèmes aquatiques du pays. L’objectif est clair : garantir à chaque Guinéen l’accès à une ressource vitale tout en respectant les impératifs environnementaux et sociaux.
Les systèmes de distribution d’eau en Guinée sont largement obsolètes. La Société des Eaux de Guinée (SEG), chargée de la gestion de l’eau potable, peine à assurer une couverture efficace en raison du mauvais état des installations, dont certaines n'ont pas été rénovées depuis plusieurs décennies. Ce manque d'entretien entraîne des pertes considérables d'eau potable à cause de fuites, estimées à près de 50% de l'eau distribuée, avant même d'atteindre les consommateurs.
L'explosion démographique dans les zones urbaines, notamment à Conakry, a largement dépassé les capacités des infrastructures existantes. La capitale concentre une population croissante qui augmente chaque année, rendant l'approvisionnement en eau insuffisant pour répondre aux besoins. La demande en eau potable excède l'offre, créant un déficit structurel pouvant atteindre plus de 200 000 mètres cubes par jour.
Enfin, les financements qui étaient alloués aux infrastructures hydrauliques ont été insuffisants. Les projets en cours peinent souvent à aboutir en raison de problèmes de coordination, de corruption et de lenteur administrative. En conséquence, de nombreuses régions rurales et périphériques sont laissées pour compte.
La Guinée, bien que riche en ressources hydriques, fait face à des défis majeurs en matière d'accès à l'eau potable. Conscient de cette problématique, le gouvernement a mis en place plusieurs initiatives pour améliorer la situation.
1. Réhabilitation des infrastructures hydrauliques
En partenariat avec l'Agence Française de Développement (AFD), un accord de prêt de 15 millions d'euros a été signé pour la réhabilitation complète des équipements hydromécaniques et hydroélectriques de la Société des Eaux de Guinée (SEG) dans 11 villes, y compris Conakry, ainsi que les régions de la Moyenne Guinée et de la Guinée Forestière.
2. Construction de nouvelles infrastructures d'adduction d'eau
Des travaux sont en cours et devrait doter les principales régions du pays de nouvelles infrastructures d’adduction d’eau potable, visant à étendre l'accès à l'eau potable à un plus grand nombre de citoyens.
En août 2024, la Guinée a signé deux accords de prêt avec la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) pour un montant total de 63 millions de dollars. Ces fonds sont destinés à la réalisation de systèmes d’alimentation en eau potable dans les villes de Beyla, Koubia et Fria, ainsi qu'à la construction de 150 forages équipés de pompes manuelles et de 100 adductions d’eau potable en Haute-Guinée et en Guinée Forestière.
Obtenir les certifications et documents nécessaires à la réalisation des projets (Études d'Impact Environnemental et Social, Plans de Gestion Environnementale, etc.).
Assurer le suivi à long terme pour le renouvellement des documents expirés et les contrôles annuels imposés par les autorités locales et internationales.
Réduire les risques de non-conformité, évitant ainsi des interruptions coûteuses de projets.
Promouvoir une responsabilité sociale qui améliore les relations avec les communautés locales et les parties prenantes.
Pour découvrir les projets réussis grâce à l’accompagnement de la SEES, consultez notre page dédiée "projets".
Dans le contexte des projets d'accès à l'eau potable en Guinée, la conformité aux normes environnementales et sociales est devenue une exigence incontournable.
Les entreprises qui souhaitent mener des travaux de construction, de rénovation ou d’exploitation d’infrastructures hydrauliques doivent non seulement obtenir les certifications nécessaires, mais aussi assurer une conformité continue pour éviter des retards, des sanctions ou des impacts négatifs sur les communautés locales. C’est ici que l'accompagnement par des experts environnementaux et sociaux, comme la Société d'Expertise Environnementale et Sociale (SEES), prend toute son importance.